L’hydroélectricité
Principale source d’énergie propre au Québec, l’hydro-électricité a depuis longtemps acquis ses lettres de noblesse.
Cependant l’histoire de l’électricité au Québec a quelques squelettes dans le placard. En commençant par une prise de monopole de certaines compagnies régionales, ce qui a amené, suite à des contestations dans
l’opinion publique, à la création d’une société publique, l’Hydro-Québec.
Le grand développement de cette société entre les années 1960 et 1970, a été marqué par des ratés et des crises qui ont duré au moins deux décennies.

Une pièce de théâtre documentaire récemment créée et présentée à la télévision en début d’année, « J’aime Hydro« nous raconte cette histoire et l’histoire plus récente de la société. Très bien documentée, la pièce jette un regard plus critique et expose des points opposés sur l’enjeu de société déterminant pour l’avenir du Québec.
Si l’hydroélectricité est propre, les conséquences environnementales sur les écosystèmes et sur les humains lors de la construction d’une centrale électrique sont au cœur des contestations actuelles.
Toutefois, malgré ces constations, l’avenir de l’hydroélectricité au Québec est assuré et continue son expansion.

Les voitures électriques
Face aux enjeux environnementaux, à la pollution engendrée par nos voitures à essences, plusieurs se retournent vers les voitures électriques pensant avoir trouvé la solution parfaite aux problèmes d’environnement. Est-ce vrai?
Selon l’organisme environnemental Équiterre, le véhicule le moins polluant demeurera toujours celui que l’on ne fabriquera pas.
En effet, la fabrication de la voiture électrique se fait majoritairement avec des énergies fossiles. Sauf ici au Québec où cette énergie provient à 98,5% de l’électricité. Ce qui fait de notre belle province le lieu idéal pour rouler électrique. Et plus ce sera généralisé, plus la technologie évoluera vers la résolution des problèmes inhérents à sa fabrication.
Mais le plus grand problème environnemental de la voiture électrique, c’est la batterie. Elle contient des métaux et des minéraux comme le lithium et le graphite. Et ces métaux ne sont pas inépuisables. Ceci pourrait se faire en quelques décennies seulement selon plusieurs chercheurs.
De plus, l’extraction de ces minéraux occasionne une augmentation de déchets miniers au rythme de plus de 100 millions de tonnes par année au Québec seulement. De ce fait, les projets d’exploitation de minéraux au Québec sont fortement dénoncés.
L’empreinte écologique de la voiture électrique est encore importante même si au Québec, on estime qu’en roulant 150,000 kilomètres, elle produira 65% moins de gaz à effet de serre qu’une voiture à essence.
Demeure également l’émission de particules fines à cause de l’abrasion des pneus et des plaquettes de frein.

Il reste beaucoup à faire pour rendre nos déplacements plus écologiques à commencer par le changement de nos habitudes et de nos mentalités nord-américaines. Pour nous, une voiture représente la liberté et l’indépendance. Et ceci pèse lourd face à la destruction de notre environnement. Pour beaucoup, il est plus facile de croire que les problèmes actuels ne sont pas si graves.
Des solutions ou des pistes de solutions

À ce jour les plus grands exportateurs de batterie sont des pays qui utilisent des énergies fossiles comme le charbon pour leurs productions, tels la Chine, la Pologne l’Allemagne et la Thaïlande.
Les États-Unis ont, quant à eux, construit une giga-usine alimentée surtout par de l’énergie renouvelable et
d’autres compagnies à travers le monde leur ont emboité le pas. L’Allemagne et la Chine en font partie. Ceci devrait donc faire diminuer la pollution liée à la fabrication de batteries.
Un autre problème relié à la batterie des voitures électriques, est la durée de vie de cette batterie soit 8 à 10 ans. Que ferons-nous avec ces millions de batteries obsolètes à travers le monde dans 10 ans?
Dans les faits, après 10 ans d’utilisation, la batterie conserve environ 80% de sa capacité ce qui finalement augmente sa durée de vie pour un utilisateur moyen. De plus, la batterie peut continuer à emmagasiner de l’énergie pour alimenter les maisons ou pour d’autres applications. Il y a également la possibilité de recycler
ces batteries.
Le recyclage des batteries est un autre défi que s’apprête à relever une compagnie à Montréal. En effet, la construction d’une usine pilote de recyclage de tous les types de batteries lithium-ion est en cours actuellement.
Cette usine pourra recycler le lithium que contiennent ces batteries mais également le cobalt,
l’aluminium, le graphite et le cuivre.